COMMENT
EST NE YANYVIC
Sommaire
1er Acte : « En avant la zizic »
2ème Acte : « Des bouts de ficelle »
3ème Acte : « Et le disco fut »
4ème Acte : « Temps mort »
5ème Acte : « Ça s’en va et ça revient. . . »
6ème Acte : « Les musiciens se suivent et ne se ressemblent pas »
7ème Acte : « Un peu de stabilité »
ENTR’ACTE
8ème ACTE : « Courage on arrive bientôt au bout ! »
9ème ACTE : « Le premier album : j’y comprends rien ! »
10ème ACTE : « A suivre »
1ème
Acte : « En avant la
zizic »
Jean-Yves
Fourré, né en 1951 à Pontivy (Morbihan), écrit des textes qu’il met en musique
depuis le début des années 1970.
Auparavant, il
fait partie d’une troupe scoute de Rennes. Un des responsables n’est autre que
Jacques Bertin. Un auteur compositeur interprète qui commence à se faire
connaître au milieu des années 60. Cela incite le jeune scout qu’est Jean-Yves
à apprendre la guitare et à jeter ses premières phrases sur du papier.
Après
avoir balbutié quelques unes de ses chansons au sein d’un groupe de jeunes de
Bruz (35570), « Les Ménestrels de L’amitié », il « émigre »
dans la région parisienne en 1971. Il y travaille dans l’éducation spécialisée.
Dans une
maison d’enfants à caractère social à la Roche Guyon (95780), dirigée par
Pierre et Françoise Compagnon, très ouverts sur l’aspect culturel dans
l’éducation, il continue d’écrire en s’inspirant des ténors de la chanson
française d’alors : Georges Brassens, Jacques Brel, Jean Ferrat, Léo
Ferré, Serge Gainsbourg, Félix Leclerc, Bobby Lapointe, Georges Moustaki,
Claude Nougaro, Gilles Vigneault. Egalement de nombreux nouveaux venus, plus ou
moins médiatisés, comme Jacques Bertin, Henri Tachan, Jacques Higelin, Maxime
Leforestier, Patrick Abrial, Julos Beaucarne, François Béranger, Môrice Benin,
Jean-Michel Caradec, Michel Corringe, Pia Colombo, Maurice Fanon, Robert
Charlebois, Jacques Debronkart, Georges Dor, Jean-Pierre Ferland, Jehan Jonas,
Gérard Manset, Luc Roman, Renaud, Fransesca Solleville, Jean Vasca, Jacques
Yvard,… et d’autres encore qui nous pardonnerons de ne pas les nommer. Ginette,
une jeune fille rencontrée dans le groupe des « Ménestrels de
l’amitié », deviendra sa femme. Elle le rejoint après avoir fait ses études
d’infirmière à Paris.
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2ème
Acte : « Des bouts de
ficelle »
En 1976
Jean-Yves entreprend d’enregistrer un 33t. Dans le studio vidéo aménagé dans
les locaux de la maison d’enfants de la Roche Guyon, il travaille seul à la
technique tout en enregistrant ses chansons qui commencent à prendre une
tournure « engagée ». Ce bricolage donne un résultat que l’on peut
qualifier de médiocre, aussi bien sur le plan technique, qu’artistique. Enfin
ce n’est qu’un début !… Le vinyle, gravé à 250 exemplaires, est vendu aux
amis, histoire de rentrer dans les frais… Trente ans après il en reste encore
quelques uns, des collectors…sans les pochettes… peintes à la main par un
collègue d’alors, Jacques Moreau.
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3ème
Acte : « Et
le disco fut »
Juin 1977,
Jean-Yves revient dans la région Rennaise. Il devient papa d’une petite fille,
Gaël, née en avril. Il trouve un emploi de moniteur éducateur, dans un I.M.E. à
Rennes (35000).
Toujours la
même idée dans la tête, il travaille avec un ami guitariste, Alain Maussion,
dans le but de se produire sur scène. Ils répètent tous les deux pendant
plusieurs mois les nouveaux textes dont ils arrangent ensembles les musiques.
En février 1979, Jean-Yves se produit, seul avec sa guitare, au festival de la
chanson à la maison de la culture de Rennes. En juillet de la même année,
Franck voit le jour. Par la suite, de septembre 1979 à novembre 1982 Alain et
Jean-Yves se promènent en Bretagne avec leurs guitares. C’est un peu la galère,
le public se raréfie et commence à ne s’intéresser qu’à la « chanson
soupe ». Depuis que la gauche est au pouvoir chacun pense que tout va pour
le mieux, dans le meilleur des mondes, qu’il n’y a plus rien à dire parce que
la gauche gouverne !… La suite prouvera que non…Alain et Jean-Yves
décident d’arrêter leurs prestations en public. Ils se retirent aussi
discrètement qu’ils étaient apparus.
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4ème
Acte :
« Temps mort »
Pendant quinze
ans Jean-Yves se consacre à une autre activité : le hand-ball. Après avoir
été joueur durant quelques temps, il entraîne des jeunes du club de Guichen
(35580). La guitare et le crayon sont en sommeil, comme le pays qui dort
tranquillement sous le règne de monsieur Mitterand. Personne n’a rien à dire et
personne ne dit rien… sauf l’extrême droite qui prend de l’assurance. Jean-Yves
rumine (et ressort son crayon, sa guitare) mais entraîne malgré tout les jeunes
vers un titre de champions de Bretagne en 1999. Toujours cette idée en
tête : comment faire passer ces chansons de son cahier à la scène ?
Il arrête donc le hand-ball qui lui a pourtant beaucoup donné, en particulier
cette équipe de filles qu’il a entraîné durant dix ans. Ah! les nanas de
Guichen, qu’elles étaient mignonnes, sympas, teigneuses, et pas rancunières
avec leur bourreau d’entraîneur !…Salut les filles !…
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5ème
Acte : « Ça
s’en va et ça revient. . . »
Fin 1998,
Jean-Yves participe à une soirée à Betton (35490), organisée par quatre
copains, Dominique Renaud, Patrick Guihard, Gaétan Lecoq et Yves Allain, qui
ont tous une passion en commun : l’écriture. Jean-Yves est venu avec sa
guitare et a chanté quelques nouveaux textes écrits à la fin de la période
rose. Devant l’enthousiasme de la bande des quatre, et pour échapper à la
« sanction » de « celui qui n’écrit rien pour la prochaine
rencontre, paye la tournée générale !… », il se met à écrire et à
écrire encore. La frustration des quinze dernières années a été telle que son
crayon et sa guitare se fâchent, s’émerveillent, s’attendrissent, ou se
moquent… Cela donne une cinquantaine de textes qu’il reste à travailler. Oui mais
pas tout seul… donc acte…
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6ème
Acte : « Les
musiciens se suivent et ne se ressemblent pas »
Les rencontres
de Betton se poursuivent au rythme d’une toutes les six à huit semaines, dans
un bar de …Thorigné-Fouillard (35235), « le Bistrot du Bocage » gentiment
mis à notre disposition par Nicolas Gerlot, le patron. Jean- Yves y vient
régulièrement et, tout en pensant à étoffer la musique autour de ses textes,
continue de gratouiller sur ses cordes. Et cela durant trois ans. Le 21 juin
2001, il participe à une fête de la musique à Guichen. Dans la salle, son fils
Franck est là (entre deux voyages à Québec où il étudie la lutherie),
accompagné d’un guitariste (François Hue) qui cherche à accompagner un
chanteur. Après le mini concert, François et Jean-Yves discutent. Les deux
musiciens conviennent de pouvoir se rencontrer afin de travailler sur les
arrangements musicaux des textes de Jean-Yves. C’est à ce moment-là que
commence réellement le groupe YANYVIC. Les premiers arrangements se mettent en
place et un bassiste/contrebassiste (Nicolas Boudeau) se joint à eux. Les
couleurs des textes s’améliorent. Mais il manque quelque chose, un accordéon
par exemple… C’est alors que Carine Outil, voisine de fac de François, arrive
parmi nous.
Un chanteur,
une guitare, une contrebasse, un accordéon, ça commence à ressembler à une
formation qui pourrait éventuellement se produire. Après plusieurs semaines à
répéter chez Jean-Yves, Nico nous quitte en avril 2002. En mai, Thomas
Blanchard nous rejoint et pose sa contrebasse rapidement sur les arrangements
en place. Il vient du swing et du reggae, cela facilite la tâche, en plus du
fait qu’il joue bien et qu’il soit super sympa. Des concerts sont programmés.
Le premier pour la fête de la musique de Laillé (35890) le 22 juin 2002, juste
un an après la rencontre avec François. De juin à décembre 2002, le groupe
YANYVIC se produit cinq fois. En Mars 2003, François fait son dernier concert
avec le groupe, souhaitant « voler » de ses propres ailes. Pour le
remplacer , il nous amène Brice Ancelin. Celui-ci était venu nous écouter lors
de notre dernière prestation avec François. Mais il ne pensait pas rejoindre le
groupe, surtout si rapidement.
C’est un
nouveau début. Brice doit intégrer tout le set en moins de deux mois. Il s’acharne
pour essayer de récupérer à l’oreille tous les morceaux mis en place par son
prédécesseur. Carine et Thomas retrouvent un nouvel élan et lui donnent un
sérieux coup de main. En juin 2003 le groupe, composé de Carine, Thomas, Brice
et Jean-Yves, donne un nouveau concert. Cette formation restera ainsi jusqu’en
août 2003 ; Carine nous ayant annoncé qu’elle aussi devait nous
quitter pour des raisons professionnelles. Là c’est franchement un coup dur.
En plus de sa gentillesse et de son charme, elle avait des doigts magiques.
Jean-Yves se demandait comment retrouver un/une accordéoniste aussi
performant(e). Pour le concert du mois d’août, une autre donnée vient perturber
le bon déroulement des choses. Thomas s’est fait une grosse tendinite au bras
gauche. Un handicap qui l’empêche de pratiquer son instrument. Mais à chaque
problème il y a une solution… Franck, fraîchement revenu de Québec, est
d’accord pour le remplacer au pied levé avec… sa caisse claire… En effet,
batteur de formation, il connaît nos morceaux et s’intègre bien volontiers au
groupe. Le concert, au « saut de la puce » à Dinan, se déroule
parfaitement, dans une ambiance sympa. Depuis Franck est un pilier du groupe.
Septembre
2003 le groupe est content de rencontrer Manuella Maret et son accordéon.
Carine, avant de partir dans
la Beauce, lui transmet les partitions qu’elle avait écrites. Mais Manuella est
timide dans son jeu. Il nous semble qu’elle n’ose pas imposer sa personnalité,
alors que l’accordéon est l’instrument phare du groupe. Au mois de novembre
elle nous annonce qu’elle ne désire pas continuer avec nous, ne se sentant pas
« à la hauteur ». C’est dommage car à notre avis ce n’est pas une
question de niveau, mais plus un manque d’affirmation de sa présence musicale.
Bon nous voilà de nouveau orphelins de piano à bretelles. Mais la perspicacité
de Brice nous fait découvrir un phénomène : Pascal !Cet
« accordéoniste » fait une répétition en notre compagnie et nous fait
bien rigoler, tout en nous énervant profondément. Monsieur est meilleur que
tout le monde et veut changer toute la physionomie et la couleur du groupe. Il
n’est jamais revenu. Mais nous en parlons encore, parce que si le ridicule ne
tue pas il fatigue quand même… La fin de l’année se déroule dans la routine des
répétitions que nous maintenons avec Brice, Franck et Thomas qui commence à se
lasser de cette situation.
Février 2004,
la fameuse perspicacité de Brice paye enfin. Par le biais d’une petite annonce,
il rencontre un autre phénomène d’accordéoniste, Mickael Garret. Bonne
pioche !... Dès la première répétition, nous savons que Mickael est
« l’homme de la situation». Carine nous faisait vivre son accordéon
avec ferveur et agilité. Mickael y ajoute la virtuosité et le don de l’impro.
Musicien accompli, d’une humilité désarmante, nous « l’obligeons » à
rester avec nous ; et çà tombe bien parce que la mayonnaise prend et tient
encore aujourd’hui…
Dans le même
temps, Thomas nous annonce que lui et sa contrebasse nous lâchent. C’est le
dernier avatar, mais non des moindres, qui entrave la bonne marche du groupe.
Depuis Thomas n’a pas été remplacé, malgré quelques tentatives (cinq)
infructueuses. Alors nous décidons de jouer sans basse ou contrebasse depuis ce
temps. Si un contrebassiste, non intermittent mais confirmé (ben oui, nous
sommes des amateurs exigeants), se manifeste un jour, il sera le
bienvenu !…
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7ème
Acte : « Un
peu de stabilité »
Depuis février
2004 le groupe a pris une réelle dimension. Il faut dire qu’après avoir
« testé », « usé », ou s’être séparé de seize musiciens
différents en trois ans, il était temps que les choses se mettent en place.
Les arrivées successives de Brice, Franck et Mickael ont permis de travailler
dans la sérénité et la bonne humeur…
Brice,
autodidacte de la guitare, vient du swing et du reggae. Franck batteur de
formation jouait dans un groupe de punk-rock qui commençait à se faire un nom
dans la région Rennaise à la fin des années quatre vingt-dix
(« Osijek »). Mickael est un accordéoniste musette de haute volée (il
a quand même participé trois fois aux championnats du monde, se classant deux
fois cinquième et une fois quatrième). Ces trois musiciens ont mis leurs
expériences respectives au service des textes de Jean-Yves.
La ténacité et
l’imagination de Brice, qui écrit et compose également ses chansons, la rigueur
et la créativité de Franck, les capacités étonnantes de Mickael à faire chanter
et danser son accordéon ont été les vecteurs de la progression du groupe. Le
résultat ne se fait pas attendre et dès les premiers concerts, malgré les
imperfections, nous sentons que notre aventure peut intéresser pas mal de gens.
On nous fait des compliments, que l’on accepte, malgré toute notre fausse
modestie. Dans les compliments, il faut toujours se méfier des…compliments. Bon
on ne se prend pas la tête, car le boulot ne fait que commencer…
Les trois
lascars s’entendent comme larrons en foire et bossent comme des « morts de
faim ». Ils en veulent les mecs !… Pendant les répétitions l’ambiance
est toujours sérieuse (tu parles !…) Brice, dit « Nono » ou
« Tac-Tac » selon les circonstances, n’est jamais à court d’idées
fumeuses et de blagues à cent balles. Franck, n’est jamais à court d’idées
juteuses et de blagues à même pas cent balles. Quant à Mickael, après un round
d’observation, il s’est mis au diapason des deux autres. Il apporte son
éternelle bonne humeur, et son impressionnante facilité à utiliser son
accordéon dans n’importe quelle situation. De plus il a, lui aussi, un stock de
blagues…gratuites. Les trois ensembles sont infernaux mais terriblement
efficaces. Jean-Yves, qui commençait à désespérer de pouvoir un jour se prouver
qu’il avait quelque chose à dire, avait trouvé les « pieds nickelés »
qu’il lui fallait… trois bons musiciens qui sont le moteur du groupe.
SANS EUX
YANYVIC N’EXISTE PAS !
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ENTR’ACTE
Mais il n’est
pas simple de trouver des lieux de concerts. Cela devient une denrée rare. Les
pouvoirs publics mettent le « hola » à la culture qui ne rentre pas
dans les critères bon chic, bon genre. Les patrons de bars deviennent frileux.
Beaucoup arrêtent de mettre leurs locaux à la disposition des groupes. Il
paraît que la musique dérange ceux qui regardent la « Star
Ac »…onneries, et autres émissions formatées du même genre !…Si tu ne
rentres pas dans le moule bien lisse d’une société où « tout le monde il
est beau, tout le monde il est gentil », ce n’est pas la peine d’essayer
de t’exprimer. Les politiques politiquent, les animateurs animent, les flics
fliquent, les riches s’enrichissent normalement, c’est à dire en appauvrissant
les autres, et la culture baisse sa culotte devant un pouvoir qui la sodomise
de bêtise !…C’était le petit couplet « j’ai du mal à être gentil,
j’ai du mal à être beau »…Ca fait du bien !…
Enfin tout ça
n’empêche pas Yanyvic de se frayer un sentier qui ne mène pas à la gloire, mais
simplement vers une petite clairière de tranquillité, débarrassée du chiendent
culturel que cultivent gentiment les producteurs milliardaires. Et pan !…
ça fait encore du bien…
Mais ne nous
égarons pas sur le chemin pernicieux de la critique payante…et revenons à nos
moutons qui n’ont pas toujours l’haleine fraîche… Ben oui, on n’est pas
forcément tout beau, tout gentil ; on boit un peu, on fume pas mal (sauf
Mickael, qui fume gratis, vu qu’il avale la fumée des autres..), on «flatule»
comme tout le monde, peut-être même mieux que tout le monde, mais surtout on
fait de la chanson française qui ne doit rien à personne. On s’amuse en étant
sérieux, et nous sommes très rigoureux pour la qualité de ce que l’on donne au
public (moyennant quelque menu fretin, le groupe devant subvenir à ses modestes
besoins).
Il est vrai
que les textes de Jean-Yves ne sont jamais anodins. Disons que ce qui est dit
n’a rien à voir avec un brouillon de culture politiquement correct. Ce n’est pas
vulgaire, mais ce n’est pas toujours gentil, et encore moins faux-cul. C’est à
partir d’observations de la société, de ses évolutions plus ou moins adaptées
et du mercantilisme qu’elles engendrent, que la majorité des sujets sont
évoqués. Mais il y a également beaucoup d’humour, de la tendresse et de l’auto
dérision (on n’est jamais aussi bien servi que par soi-même). Il fallait donc
des musiques qui collent aux textes, par conséquent des musiciens qui puissent
avoir une imagination fertile. C’est pour cela que, contrairement au chanteur,
ils sont jeunes, beaux, presque intelligents… mais pas riches… (il ne faut que
cela ressemble à un conte de fées, sinon ils ne vont plus se sentir !…).
Ils ont une espèce de naïveté créative aussi douce que la peau d’un arrière-train
d’éléphant ! C’est vous dire si c’est naïf…
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8ème
ACTE : « Courage on arrive bientôt au bout
! »
Je disais donc
au 7ème acte que les concerts commençaient à donner satisfaction,
quand on en trouve... D’avril 2004 à novembre 2005, 17 concerts ont été donnés
dans la région Rennaise. Une moyenne d’un concert par mois (parce qu’on prend
des vacances). Certains endroits sont bien sympas (en fait, presque tous). Et
pour ne citer que certains d’entre eux nous parlerons de la « Godinette »
à Romazy 35490 tenue par Hervé Bideau, du « Trousse Chemise » à
Langan 35850 dont le patron est Jean-Paul Brun et de « l’Accueil
Breton » à Guichen 35580 petit bar dont l’ambiance est assurée par Alain
Guiheux. Des endroits comme ceux-là il en existe bien d’autres. Mais pour ne
froisser personne nous ne nommerons que ceux où nous nous sommes sentis le plus
à l’aise (bon ! en disant ça nous avons froissé du monde…).
Notre set, qui
dure environ deux heures, comporte actuellement des chansons de Jean-Yves, d’autres
de Brice et quelques reprises. Mais attention, c’est quand même Jean-Yves qui
est le maître à chanter du groupe, les musiciens étant les maîtres à faire
chanter le chanteur ! Brice écrit donc également. Ses textes sont de la
même veine que ceux de Jean-Yves avec une manière différente de dire et de
chanter les choses. Mais là encore rien à voir avec Lorie (à qui il ne
ressemble pas, en clair il est plus beau, plus intelligent mais moins riche,
comme déjà dit plus haut…) ou Patrick Fiori (à qui il ressemble déjà plus vu
que c’est un mec !…). Quant aux reprises ce n’est pas du Chantal Goya
(nous ne faisons pas dans la vulgarité infantile..), ni du Julio Iglesias (nous
ne versons pas dans la vulgarité sénile…), mais plutôt du Brel, Gainsbourg, Piazzola
ou Reinhard.
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9ème
ACTE : « Le
premier album : j’y comprends rien ! »
Au vu des
réactions du public et après quelques interventions à ce sujet, se pose la
question d’un cd. Grave question que celle-ci ! Jean-Yves est un peu
frileux mais les musicos sont complètement partants. Après avoir pesé le pour
et le pour (en fait il y avait si peu de contre que cela ne valait pas le coup
de le peser…), nous nous lançons… Franck connaissait un gars qui pouvait
prendre en charge l’enregistrement. Sébastien Nizet (« Dieudumix »),
qui sort de cinq ans d’armée, s’est monté son studio d’enregistrement. En fait
il sonorisait déjà le groupe « Osijek » en concert, et il nous avait
fait une démo six titres que nous proposions lors de nos recherches de
concerts. Satisfaits de la manière dont il aborde les choses, nous passons un
contrat avec lui. En septembre 2005 nous commençons les prises de son. Fin
décembre tout est dans la boîte. Il ne reste plus qu’à mixer (ce qui n’est pas
une mince affaire, car nous sommes exigeants sur la qualité artistique mais
également technique). Sébastien nous fait un joli travail. Le cd sort
officiellement le 11 mars 2006, après un mastering effectué aux studios du
« passage à niveaux » de Rennes. Il répond à la douce appellation de
« J’y comprends rien ! »Le livret est confié à la patte magique
de Marc Blanchard. Il nous avait déjà illustré la démo (on ne change pas une
équipe qui gagne à être connue…).
Pour
« célébrer » cet événement sans précédent, (ça fait vachement bien
comme formule) nous donnons un concert exceptionnel. Serons rassemblés tous les
musiciens qui ont participés à l’élaboration de cette œuvre contournable
(néologisme qui veut dire que le cd peut ne pas s’écouter, même si tous ceux
qui l’auront contourné pourraient le regretter un jour…). Huit personnes
différentes interviennent sur la galette (j’écris ces mots en période des
rois…) : les trois lascars : Brice, Franck, Mickael. Avec la
participation « d’ anciens » : Carine, Thomas, Nico, un « intrus »
autorisés, Sébastien (« Dieudumix ») qui se défoule avec sa guitare
électrique furieuse sur un morceau, et évidemment Jean-Yves (pourquoi
évidemment ?). Le concert sera donné le 11 mars 2006 à 21h à la
«Godinette» de Romazy 35490. L’explication : c’est dans ce café-cabaret
que nous avons réellement démarré et nous y sommes déjà passés deux fois. Pour
remercier Hervé Bideau et l’association « Art’Rovazil », nous leur
offrons ce concert.
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10ème
ACTE : « A
suivre »
Pour le
dixième acte, il faudra attendre encore un peu car il n’existe pas encore…mais
cela ne saurait tarder… A plus…
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